Mieux protéger le Gruyère à l'étranger

"Si on laisse attaquer un seul de nos produits AOP sur les marchés internationaux, c'est toute la crédibilité de nos productions labellisées qui est en jeu. Car n'attendez plus qu'aujourd'hui ce soit le consommateur qui fasse la différence; tant la demande est globalement pour le prix, au détriment de la qualité.
Par ailleurs, je remarque avec amertume qu'on tolère le "Gruyère-Français" alors que des producteurs de boulangerie fine du village suisse de CHAMPAGNE (eh oui, Champagne est un village vaudois près d'Yverdon sur la route de Neuchâtel en Suisse !), se sont vus interdits en 2008, par le Tribunal de grande instance de Paris d'utiliser le terme "Champagne", même si un accord à l'amiable a par la suite été trouvé pour permettre tout de même une mention du lieu de fabrication....
Seul le respect des AOP (ou IGP) à l'international peuvent garantir la survie à long terme de nos fleurons de l'industrie nationale suisse. Il est donc primordial que nos Autorités fédérales s'engagent dans cette bataille sans demi-mesure, et nous rendent des comptes périodiques sur les acquis."