Vente aux enchères de la Fédération Vaudoise des syndicats d'élevage bovin, Moudon le 14 décembre 2018

La Fédération Vaudoise réussit généralement bien ses ventes aux enchères au sein du domaine de l'école d'agriculture de Grange-Verney, à Moudon. Cette fois-ci, après une saison laborieuse à cause de la sécheresse persistante qui a touché toute l'Europe, et de nombreuses régions de Suisse aussi, les marchands de bestiaux étaient nombreux sur place pour "prendre la température", et beaucoup ont été surpris par des résultats plutôt très positifs.

14 Dec 2018 22:34 - CET

Présentée par Luc et Michael Kilchenmann de Grens (VD) avec le numéro 18 du catalogue, DAUPHINE, par Baltimor CH et Acmé, est le TOP PRICE de cette vente, à hauteur de 3700 CHF, ce qui est un prix fort respectable par les temps qui courent, et spécialement si l'on considère qu'il s'agissait là d'une génisse RH de deux ans. Elle est très grande pour son âge et élégante.

Le numéro 43 du catalogue arrive juste en-dessous avec 3650 CHF. Il s'agit pourtant d'une vache RH ayant vêlé plutôt tardivement, mais qui a la première pesée de sa deuxième lactation produit déjà déjà 37,4 kg. Issue du taureau suisse FIORANO, cette COSTA a été présentée par Samuel Brönnimann d'Onnens (FR).

Didier Meylan de Le Soillat (VD) a été satisfait d'avoir offert CYNTHIA, une SF de deux ans, la numéro 29, qui a fait forte impression et a trouvé preneur pour 3550 CH. Il s'agit d'une fille du taureau suisse CYNAR et d'une RH par Dominator, une bonne souche toute suisse d'ailleurs.

Ayant aussi été parmi les plus heureux de cette vente broyarde, le très bon éleveur Christian Monney avait amené plusieurs lots dont le numéro 37, ANISSIA, une grande et jeune vache par SEAVER, en deuxième lactation. Elle était adjugée à 3500 CHF. Une autre de ses représentantes par TIMBERLEY changeait elle d'écurie pour 3200 CHF, mais il s'agissait d'une génisse de deux ans avec une première pesée à 25 kg.

Avec plusieurs vaches adjugées entre 2700 CHF et 3000 CHF, cette vente de décembre en aura surpris plus d'un. Comme l'expliquait Christian Monney, des paysans ont du remplacer des vaches qui , une fois mises à crèche en octobre, ont du être éliminées. Il arrive souvent même qu'on en vend deux pour en acheter une bonne !...

Rien d'autre à signaler, sinon que les vétérinaires font bien leur travail: un contrôle sévère concernant notamment les certificats exigés par rapport à l'épizootie de la BVD a fait que plusieurs vaches ont été renvoyées à l'expéditeur avant d'intégrer l'écurie des ventes. Le plus malchanceux des propriétaires d'animaux avait un certificat trop ancien de deux jours, et n'a donc pas été admis.

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