Cette maudite sécheresse empoisonne aussi le commerce de bétail de garde. Bien évidemment. Mais les caprices de la météo font que toutes les régions ne sont pas touchées de la même façon. Chez nous en Suisse, certains arrivent à tirer leur épingle du jeu.
Dans plusieurs régions de Suisse, il a plu juste l'indispensable pour ne pas crier misère. D'autant que c'est souvent dans les mêmes régions que les paysans ont une année de fourrage de réserve; ce qui fait toute la diffférence.
Et le besoin en lait est bien là. Il ira peut-être même croissant à l'approche de l'automne. Les réserves de beurre ont déjà fondu, nous a-t-on annoncé. Ceux qui ne cèdent pas à la panique et peuvent s'abstenir de vendre leur bétail de garde pendant une quinzaine de jours encore, disons au minimum jusqu'à la deuxième semaine de septembre, réussiront- nous l'espérons- à sauver des prix dignes. Car ces jours, certains opportunistes sont à l'affût et les proies sont à découvert: en bordures de routes pelées et archicuites.
Après le soleil, la pluie...!! Dès vendredi 24 août c'est de l'eau bénite qu'on attend du ciel. Tout reverdira, bien sûr; et ce ne sera pas la fin du Monde! Les gens qui ont pleuré de devoir vendre à vil prix de bonnes vaches ces jours sécheront leurs larmes et il fera bon entendre à nouveau les rires dans nos campagnes.